Le déni du changement climatique, c'est fini?

Par Robert Lanquar, Directeur de Centre de Recherche (SARCEO)

La crise sanitaire a été également analysée comme une des conséquences de la perte de biodiversité et de la crise climatique. La mondialisation met tous les Etats à la merci d’événements catastrophiques qui peuvent arriver partout dans le monde : sécheresses en Australie, déforestation de l’Amazonie, feux en Californie, inondations dues à des pluies exceptionnelles autour de la Méditerranée, fonte de la banquise en Arctique et au Groenland. Jusqu’en 2020, beaucoup niaient encore le changement climatique, appuyés par un ex- Président américain ou un Président brésilien, et ce malgré l’Accord de Paris ou des Déclarations religieuses comme l’Encyclique papale « Laudato Si ». Aujourd’hui, de très nombreux hommes politiques et dirigeants des grandes entreprises rejettent ce déni et mettent en œuvre des stratégies en faveur de la réduction ou de l’adaptation au changement climatique. A la 26e conférence annuelle de l'ONU…